Joyeux Noël

Bonjour , 

Je vous souhaite un joyeux noël. 

Un post pour vous faire un focus sur les trëves de noël durant la Première Guerre mondiale. 

En cours je vous ai enseigner les phases de la guerre , la violence de la guerre et les civils dans la guerre. Nous avons vu différents moments de ce que nous appellons vulgairement la 1ère GM. Je vous ai aussi donné la vision des soldats allemands sur cette guerre avec des extraits de A l'Ouest rien de nouveau. 

Ce dont je vais parler sur ce post c'est des trêves de noël. Ces trêves non officielles entre soldats allemands et soldats français et britanniques. On ne l'enseigne pas au collège car ces évenements font partie de ce que nous appellons la microhistoire. Néanmoins il me semble intéressant d'en parler. Je ne vais pas faire de mini cours mais plutôt les illustrées par un film. Ce dernier se nomme Joyeux Noël , il assemble plusieurs fraternisations ( autre nom donné aux trêves) qui auraient eu lieu en 1914. Attention toutefois ces trêves ne sont pas des mutinieries contre la hiérachie mais plus des moments de trêves avant de reprendre le combat. Avant de laisser place au film je terminerai par un extrait d'une lettre poilu relatant une trêve :

"Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : "Kamarades ! Kamarades ! rendez-vous !" Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n'accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d'une tranchée à l'autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Depuis, cela a changé ; on ne communique plus ; je vous relate ce petit fait, mais n'en dites rien à personne, nous ne devons même pas en parler à d'autres soldats. Je vous embrasse bien fort tous les trois.
Votre fils, Gervais."

 Tranchées-Palace, le 14 décembre 1914

Joyeux Noel guerre des tranchées 14 / 18 LA TRÊVE